Optimiser la filière de réemploi pour les Vins & Spiritueux

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‍Constat : dans un contexte de crise environnementale et face aux exigences réglementaires croissantes, la filière des Vins & Spiritueux explore de nouveaux modèles. Le réemploi des bouteilles e verre représente une réponse efficace pour réduire les déchets, tout en répondant à la demande des consommateurs pour des modes de consommation plus responsables.

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Objectif : réunir les acteurs majeurs du secteur pour tester et optimiser un modèle de réemploi des bouteilles en verre, avec un objectif de mise à l’échelle. Les axes principaux sont :

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• Mise en place d’un dispositif de consigne : développer un système de réemploi en GMS (Grandes et Moyennes Surfaces) et en CHR (Cafés, Hôtels, Restaurants), soutenu par des partenaires comme Loop pour la GMS et les distributeurs France Boissons et Richard Vins et Spiritueux pour le hors domicile.
• Modélisation économique des scénarios : comparer les modèles économiques entre l’usage unique et le réemploi des bouteilles, afin d’évaluer la rentabilité du réemploi.
• Analyse du cycle de vie (ACV) : réaliser une étude comparative de l'impact environnemental des deux modèles (usage unique vs réemploi).
• Étude consommateurs : analyser les comportements et attentes des consommateurs vis-à-vis du réemploi des bouteilles, pour évaluer leur acceptabilité et leur disposition à participer.

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Résultats : les travaux ont débuté en avril 2025, avec l'objectif d’un lancement du projet pilote courant 2026. Ce projet pilote permettra de tester le modèle de réemploi en conditions réelles en GMS et en CHR.

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Partenaires : la coalition est pilotée par Circul’R et Eco in Pack, avec le soutien financier et l’accompagnement des équipes de Citeo et Adelphe. Pour l’opération en GMS, la coalition s'appuie sur le réseau de Loop, acteur de référence dans les solutions de réemploi. Pour l’opération en CHR, elle bénéficie de l’expertise des distributeurs France Boissons et Richard Vins et Spiritueux.

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Identifier les stratégies d’antifragilité face aux risques de l’économie linéaire

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Une coalition lancée en partenariat avec le CEA ISEC, avec le soutien de la Direction Générale des Entreprises (DGE).

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Constat : face aux défis de l’économie linéaire, les entreprises doivent repenser leurs stratégies pour devenir plus résilientes et anticiper les chocs à venir. La transition vers une économie circulaire représente une réponse proactive aux vulnérabilités actuelles des chaînes d’approvisionnement, à la dépendance aux ressources non renouvelables et à la pression réglementaire croissante. Être capable d'identifier les leviers d'antifragilité devient ainsi un impératif stratégique.

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Objectifs : pour répondre à ces enjeux, la coalition "Industrie Circulaire" a défini trois axes de travail principaux pour préparer les entreprises à relever les défis futurs :

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• Définir les axes stratégiques : identifier, à travers des ateliers d’intelligence collective, les orientations stratégiques à adopter individuellement et collectivement pour assurer le leadership de demain.
• Renforcer les compétences sur la circularité : à travers des webinaires d’approfondissement et un accompagnement bilatéral, les entreprises pourront se doter des outils nécessaires pour répondre aux risques liés à l’économie linéaire.
• Mettre en place un déploiement opérationnel : après les premières étapes d’intelligence collective, les années suivantes seront consacrées à la mise en œuvre de projets concrets, tout en préservant les méthodologies établies en amont.

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Résultats : les travaux de la coalition "Industrie Circulaire" aboutiront à l'horizon fin 2025 à :

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• Trois notes stratégiques : adressées aux décideurs privés et publics, ces notes identifieront les risques prioritaires à gérer et les leviers circulaires à actionner pour renforcer l’antifragilité des entreprises.

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• Un rapport d’influence : destiné à influencer les décideurs sur la nécessité d’intégrer l’économie circulaire comme levier stratégique pour l’avenir des industries, tout en offrant des recommandations concrètes pour une transition réussie.

Créer une filière de réemploi pour les flacons de parfums

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‍Constat : l’industrie des parfums génère un important volume de déchets, notamment à travers les flacons de parfum à usage unique. Face aux enjeux environnementaux, à la pression réglementaire et aux attentes des consommateurs, il devient essentiel de repenser le cycle de vie de ces emballages cosmétiques.

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Objectif : la coalition vise à mettre en place un projet pilote pour explorer les enjeux du réemploi des flacons de parfum à travers plusieurs dimensions :

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• Mise en place d'un dispositif de réemploi : développer un système fonctionnel de réemploi des flacons en partenariat avec des points de vente, en abordant les problématiques liées à l’offre, les lieux de vente, l’expérience client, la logistique et les aspects techniques.
• Modélisation économique des scénarios : comparer les modèles économiques entre l’usage unique et le réemploi, en analysant la viabilité financière du réemploi dans le secteur.
• Analyse du cycle de vie (ACV) : réaliser un rapport d’analyse de l'ACV pour chaque scénario (usage unique vs réemploi) afin d’évaluer l'impact environnemental de chaque option.
• Étude consommateurs : mener une étude sur les attentes des consommateurs en matière de réemploi, pour comprendre leur disposition à adopter cette démarche et leur expérience en point de vente.

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Résultats : depuis juin 2025, un projet pilote est en cours dans près de 200 points de vente à travers la France. Les résultats de celui-ci seront révélés en début d'année 2026.

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Permettre aux banques et aux assurances de financer et d’assurer la transition circulaire

‍Constat :

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Les institutions financières ont un rôle clé à jouer dans une économie circulaire :

• pour orienter les investissements et les produits d’assurance vers des entreprises et des projets qui adoptent des modèles circulaires
• pour développer des instruments financiers novateurs qui encouragent la circularité
• pour sensibiliser les entreprises et le grand public aux avantages de l'économie circulaire

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Mais elles ont parfois du mal à trouver leur place dans cette transition :

• la multiplicité des définitions de l’économie circulaire complexifie la qualification d’un projet ou d’un actif circulaire
• la culture et les connaissances en économie circulaire et ses enjeux sont peu diffusés
• elles manquent d’outils adaptés pour appréhender et mesurer les risques spécifiques des modèles d’affaires circulaires

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Objectif :

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Pour répondre à ces enjeux, la coalition aura pour objectif de développer des outils et réaliser des travaux pratiques sur des projets d'économie circulaire à financer et à assurer. Les membres auront l'occasion de travailler sur des cas concrets pour collecter des données sur la rentabilité, les risques des modèles d'affaires circulaires et produire des outils répondant aux besoins concrets des acteurs.

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Résultats : ‍

Les travaux de la coalition donneront lieu à un rapport qui sera publié au troisième trimestre 2025.

Maîtriser les principes de la communication en matière d'économie circulaire

‍Constat : si l'économie circulaire est une priorité stratégique pour une part grandissante d'entreprises, elles sont encore nombreuses à éprouver des difficultés sur la manière de communiquer sur leurs engagements. Pourtant, être en capacité de communiquer sur les actions circulaires qu'elles déploient devient un véritable enjeu :

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• Pour répondre aux exigences réglementaires : loi AGEC, loi Climat & Résilience, Green Claims Directive, CSRD...la France et l’UE sont intervenues pour lutter contre le greenwashing, exigeant des entreprises une transparence accrue sur les impacts environnementaux de leurs produits/services.

• Pour saisir de nouvelles opportunités business : alors que les entreprises investissent de plus en plus dans des modèles d'affaires circulaires, la communication est un levier essentiel pour rendre désirables ces modèles aux yeux de leurs différentes parties prenantes (investisseurs, clients, talents) et générer du chiffre d’affaires sur ces projets.

• Pour répondre aux attentes des consommateurs : 75% des Français se disent méfiants à l’égard des promesses environnementales des entreprises, il est fondamental de rétablir le pacte de confiance qui lie les entreprises à leurs consommateurs. Cela devra passer par une communication sincère, transparente et étayée de preuves.

• Pour sortir du "tunnel carbone" : la communication des entreprises se concentre encore trop souvent sur la réduction des émissions de carbone. Pour se démarquer, elles doivent aussi être en mesure de valoriser d'autres bénéfices comme la préservation de la biodiversité, l'économie d'eau, et la conservation des ressources, soulignant ainsi l'impact positif global de la transition circulaire.

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Objectif : pour répondre à ces enjeux, les travaux de la coalition auront trois objectifs principaux :

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• Monter en compétence : pour maîtriser les termes, les concepts et les règlementations associés à l’économie circulaire et à sa communication

• Savoir valoriser ses offres circulaires : pour répondre aux attentes croissantes des clients, investisseurs et consommateurs en donnant à voir l’ensemble des apports positifs rendus possibles par la transition circulaire

• Pouvoir se démarquer de la concurrence : à travers la maîtrise des facteurs clés de succès et des erreurs à éviter pour avoir un temps d’avance sur la concurrence

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Résultats : les travaux de la coalition donneront lieu à un rapport co-rédigé avec l'ADEME qui sera publié en novembre 2025.

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Créer une filière de réemploi des emballages des produits de soins cosmétiques

‍Constat : face à l'urgence environnementale, au renforcement des exigences réglementaires et aux attentes croissantes des consommateurs, l'industrie cosmétique est poussée à innover. Dans ce contexte, nous avons lancé en décembre 2023 une coalition de 15 grandes entreprises de la cosmétique pour accélérer sur le réemploi des emballages des produits de soins.

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Cette initiative répond à un triple enjeu :

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• Environnemental : en réduisant les emballages à usage unique et leurs impacts associés
• Règlementaire : en se conformant aux objectifs de réemploi fixés par la loi AGEC
• Sociétal : en alignant les pratiques de l'industrie avec les aspirations éco-responsables croissantes des consommateurs

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Objectif : la coalition cherche non seulement à tester le modèle du réemploi dans le secteur cosmétique, mais également à promouvoir une démarche collaborative entre les marques et distributeurs pour optimiser la logistique, réduire les coûts et harmoniser les standards, contribuant ainsi à une meilleure acceptation par les consommateurs et à un impact environnemental positif.

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Partenaires : les membres de la coalition bénéficient de l'expertise d'Arnaud Lancelot, Directeur du pôle Réinvention chez We Don't Need Roads et ex-fondateur de Cozie ainsi que du soutien financier du fonds réemploi de CITEO.

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Résultats : depuis fin d'année 2024, une expérimentation de réemploi des emballages des produits de soins est en cours dans une quarantaine des points de vente à travers la France. Les résultats de l'expérimentation seront communiqués en fin d'année 2025.

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Mesurer efficacement l’impact de sa stratégie économie circulaire

‍Constat : le développement de l'économie circulaire s’accompagne d’un besoin de mesure des activités des entreprises et des flux qu’elles mobilisent pour favoriser la transformation de leurs modèles d'affaires vers des modèles circulaires. Cependant, celles-ci se heurtent à un certain nombre de difficultés, parmi lesquelles :

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• La multiplication et le manque de standardisation des outils de mesure
• Les questionnements quant aux indicateurs pertinents à sélectionner
• L’absence d’un cadre juridique et d’un langage commun de l’économie circulaire

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Objectif : réunir des grandes entreprises au sein d’un think tank afin de les soutenir dans :

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• Le pilotage opérationnel de leur stratégie circulaire
• La préparation de la mise en conformité de leur reporting extra-financier avec les réglementations européennes et françaises à venir
• La valorisation de la pertinence financière et carbone des projets circulaires

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Résultats : les travaux de la coalition ont abouti à la publication d'un Guide Pratique disponible en open source et destiné à soutenir les acteurs économiques dans la mesure de la circularité

Aligner la communication en point de vente avec les impératifs environnementaux

‍Constat : le secteur de la PLV (publicité sur le lieu de vente) est caractérisé par un impact écologique critique :

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- Une durée de vie extrêmement courte : une publicité est généralement conçue pour être exposée 2 semaines en magasin et être jetée ensuite.

- La gestion de la fin de vie : après utilisation, plus de 80% des PLV, hors carton, sont détruites ou incinérées.

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Objectif : réunir tous les acteurs de la chaîne de valeur de la PLV (producteurs, industriels, distributeurs, etc.) pour partager les opportunités et les défis liés au déploiement d’une PLV plus responsable. Parmi les principaux besoins identifiés, celui de promouvoir une PLV éco-conçue a été retenu.

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Résultats : les travaux de la coalition ont donné lieu à la création d’un outil, le “Score PLV” permettant d'évaluer sur une échelle de A à E le niveau de circularité de la PLV.